J'ai testé les Foulées Orange connectées

J'ai testé les Foulées Orange connectées

Les Foulées Orange à Saint-Christophe proposent une course virtuelle sur deux parcours (8 et 14 kilomètres) à réaliser jusqu'au 24 mai 2021. Une manière de regoûter à une certaine forme de compétition et surtout de découvrir un nouveau tracé pour pouvoir se tester physiquement. J'ai décidé de m'essayer au 8 kilomètres mercredi 28 avril en fin d'après-midi.

Le manque de compétition commence à peser sur les épaules des athlètes confirmés et débutants. Si la crise sanitaire a contraint les organisateurs des foulées Orange à annuler leur édition 2021 prévue le 25 avril, la course n'est pas pour autant complètement supprimée. Pour cause, l'ASCET 23 a décidé de lancer un challenge virtuel avec les "Foulées Orange connectées". Le principe est simple, on s'inscrit gratuitement sur internet, on reçoit la trace GPX d'un des deux parcours choisis (8 ou 14 kilomètres) et on va le courir quand bon nous semble, en autonomie. L'organisation offre un lot à chaque coureur après l'envoi de sa photo sur le parcours et de son temps.

Sur le parcours de 8 kilomètres

De mon côté, j'ai décidé de me lancer sur le 8 kilomètres. Il faut savoir commencer doucement et je n'exclue pas de me lancer sur le 14 kilomètres, puisqu'on peut réaliser ce challenge jusqu'au 24 mai. Le départ se fait au niveau du lieu-dit Le Mas-Foreau sur la commune de Saint-Christophe. J'ai de la chance, habitant à Guéret, c'est dans mon rayon de 10 kilomètres et je n'ai pas à attendre le déconfinement pour m'essayer au challenge. Dès le 3 mai et la levée de la restriction, tout le monde pourra participer.

Le temps est gris, humide, mais il ne pleut pas. Après le départ au Mas-Foreau, le circuit arrive très rapidement dans les sous bois. Les couleurs sont magnifiques avec peu de dénivelé pour commencer à monter dès le premier kilomètre. Après avoir pris une petite portion de route, le tracé m'emmène en forêt dans des chemins larges. Techniquement, le parcours est facile à pratiquer, le dénivelé est plutôt doux. Cela permet de se rincer l'oeil en regardant les bois tout autour. Juste avant d'atteindre le lieu-dit Les Vergnes et son ambiance champêtre, je peux apercevoir un troupeau de vaches sur ma droite. Difficile de ne pas s'arrêter pour les contempler plus longtemps.

Après avoir traversé les Vergnes, le chemin bascule sur la gauche en épingle pour continuer vers la forêt. Première montée exigeante depuis le début mais rien de bien trop pentu non plus, l'effort commence cependant à peser un peu plus sur moi et mon habitude à courir sur du plat. L'horizon dégagé sur la gauche permet de contempler de jolis points de vue. La boucle continue jusqu'à revenir à l'entrée des Vergnes, c'est le moment de revenir sur les pas qui m'ont préalablement mené au lieu-dit des Vergnes. 

Un paysage varié tout au long du parcours

Arrivé à la route, on continue tout droit dans un chemin plus étroit, en descente qui s'infiltre à nouveau dans les bois (il y a quand même quelques panneaux de balisage pour nous guider). Ambiance plus intimiste, c'est le calme de la forêt avec là encore un panaché de vert epoustouflant. Cette portion composée d'une superbe descente est un régal, je prends de la vitesse et zigzague entre les pierres. Après une petite remontée, je rebascule ensuite sur de la route pour la dernière portion qui me fait "grimper" jusqu'à mon point de départ du Mas-Foreau. C'est l'arrivée.

Court, plutôt facile, ce tracé culmine en fait autour de 6,5 kilomètres avec un dénivelé positif d'environ 200 mètres. Je l'ai réalisé en un peu moins de 40 minutes. Il pourra contenter tout le monde et il se révèle parfait pour les débutants (certaines portions montantes vous feront quand même un tout petit peu souffrir mais n'est-ce pas un peu le but ?). Le parcours peut aussi largement se faire en randonnée pour avoir davantage le temps de profiter d'un paysage varié tout du long. C'est un sans faute de ce côté-là. 

Ma condition physique, pas au top ces derniers jours, a plutôt bien vécu le parcours. Ce qui me donne envie de m'essayer au 14 kilomètres. Même si je suis persuadé que ce sera moins une partie de plaisir sur le volet physique.

Texte et photos : Romain Conversin